Paris exhorte la communauté internationale à mettre fin aux violences qui secouent le Burundi. Lundi 9 novembre s’est tenu aux Nations unies un débat sur la situation dans ce pays. La France a pris l’initiative d’une résolution qui sera débattue cette semaine. Cette résolution condamne les violences et leurs auteurs et propose des sanctions contre ces derniers. L’ambassadeur adjoint de la France auprès des Nations unies, Alexis Lamek, a jugé «particulièrement inquiétants» les violences et les discours de haine dans cette région d’Afrique centrale.

Il est temps que le Conseil de sécurité « prenne ses responsabilités », « il faut agir », a lancé l’ambassadeur adjoint de la France auprès de l’ONU, Alexis Lamek. « Nous nous souvenons de ce qui s’est passé dans le Rwanda voisin, il y a 21 ans », a rappelé son homologue britannique. « Nous ne devons pas laisser l’histoire se répéter », a insisté Mattyhew Rycroft.

La résolution présentée par la France ne réglera pas la crise au Burundi mais pour les diplomates français aux Nations unies, elle a au moins le mérite d’engager le dialogue. « Il fallait aller vite, expliquent-ils, car on peut encore faire de la prévention », malgré une situation très volatile sur le terrain.

Le projet de résolution exige la fin des violences au Burundi, condamne les violations des droits de l’homme, les incitations à la haine, les assassinats ciblés et s’inquiète de l’impasse politique qui a conduit près de 200 000 Burundais à quitter le pays. Le texte demande aux autorités burundaises de punir les auteurs de violences et d’assurer la protection de ses citoyens. | La suite sur RFI.fr

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