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Actualités - février 9, 2018

PetroCaribe : Michel Joseph Martelly est sûr qu’il y a eu « vol » et « dérives »

Questionné sur le dossier PetroCaribe, Michel Joseph Martelly n’a pas tourné autour du pot ni n’a prononcé d’insanités. Il s’est dit favorable à ce que tous ceux qui ont géré l’argent rendent des comptes. « Pour ce qui se passe dans le dossier PetroCaribe, je suis sûr qu’il y a des gens qui ont volé, que ce soit au niveau de l’Etat ou au niveau du secteur privé », a-t-il lâché tout de go tout en essayant de dédouaner le secteur privé. « On ne peut pas accuser le secteur privé, quand dans le cadre d’un contrat il vous surcharge. C’est votre affaire si vous acceptez de le payer », a-t-il déclaré. Mais à l’instar de son dauphin Jovenel Moïse, il ne veut pas laisser ce dossier entre les mains des sénateurs.

« Est-ce qu’il y a eu des voleurs ? Oui, il y en a eus. Est-ce qu’il y a eu des gens honnêtes ? Oui il y en a eus. A-t-on déjà identifié les voleurs ? Je ne peux même pas dire que le Parlement puisse faire ce travail », répond Michel Martelly, qui s’est posé lui-même toutes ces questions. L’ancien président, qui, pour la première fois aborde ce dossier sans faire de la blague, rappelle qu’il existe des instances compétentes telles que l’ULCC, l’UCREF et la Cour supérieure des comptes qui doivent intervenir dans ce genre de situation.

« Le Parlement est une assemblée politique », déclare Michel Joseph Martelly, estimant qu’il ne peut pas enquêter sur la gestion des anciens fonctionnaires de l’Etat. Si les parlementaires s’instituent en juge, ce sera tout simplement dans l’idée d’éliminer leurs adversaires politiques, fait-il savoir. Tout ce qui se fait actuellement au Parlement n’est que « tractation », selon lui.

Même s’il reconnaît qu’il y a eu des « dérives », Michel Martelly reproche aux parlementaires de n’avoir pas avancé jusqu’à présent des preuves à l’appui des accusations contre un membre quelconque de son équipe. « Ils n’ont fait qu’indexer des gens », dit-il. En ce qui a trait aux projets non achevés, il invite les parlementaires à aller chercher pourquoi. « Ce n’est pas parce qu’un projet n’est pas terminé qu’il y a un problème. Certains projets ne sont pas finis soit parce que l’argent a disparu, ou a été volé ou encore, c’est peut-être parce que la compagnie a abandonné le chantier », tente d’expliquer Michel Joseph.

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