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Actualités - janvier 24, 2013

Lettre de Marie Danielle Bernadin au juge Merlan Belabre

La dame Marie Danielle BERNADIN, propriétaire, demeurant et domiciliée Port-au-Prince, identifiée au No 006-987-455-1, ayant pour Avocats, Mes. Newton Louis St Juste André Michel, Mario Joseph et Jacceus Joseph du Barreau de Port-au-Prince, identifiés, patentés et imposés respectivement aux numéros 003-574-610-6, 2107084776, 2107084771, 006-476-320-6, 3107029016,260595, avec élection de domicile au Vir Bonus, Cabinet d’Avocats Associés, sis au # 74, Rue S. Archer, Pétion-Ville et au Bureau des Avocats Internationaux, BAI, sis au No 3, 2ème Impasse Lavaud, Port-au-Prince, s’empresse de vous faire part de ses profondes inquiétudes face au traitement déséquilibré accordé au dossier du viol perpétré sur sa personne le 26 novembre 2012 par le nommé Josué PIERRE-LOUIS.

En effet, votre compétence et votre probité sont connues de tous et n’ont jamais été mises en doute pendant votre carrière exemplaire. Cependant, il est à la fois loisible et plausible de vous rappeler quelques faits qui se révèlent déjà compromettants et stérilisants pour l’avenir  du dossier,  de la distribution d’une saine Justice et de votre honorabilité :

D’abord, originaire de la Cité de Faustin Soulouque comme l’agresseur Josué PIERRE-LOUIS, il est notoire qu’il existe entre vous des liens solides ne datant pas d’aujourd’hui. De plus, des informations  concordantes font état de l’intervention de ce dernier dans le cadre de l’attribution de votre mandat de Juge d’Instruction et de la connaissance de ce dossier.

Ensuite, en 2009, vous étiez l’étudiant de l’agresseur au Programme de Maitrise Interdisciplinaire en Sciences Sociales et Humaines (MISH), option criminologie.

Enfin, des photos considérées à tort ou raison comme des pièces du dossier et des actes d’instruction sont rendus public par l’agresseur, ce qui témoigne de sa main mise sur l’Instruction qui en principe doit être menée selon le principe d’équité.

Honorable Magistrat, ces faits créent des suspicions qui légitiment les inquiétudes de la victime et doivent conduire à la solution idoine, à savoir votre déport immédiat.

En  conséquence, la victime requiert qu’il vous plaise vous déporter immédiatement de la connaissance de cette affaire pour que votre réputation de grand magistrat ne soit pas écornée et pour assurer une saine distribution de la Justice. Et, en cas de refus, la victime se réserve le droit de prendre les voies et moyens légaux aux fins de faire respecter les garanties judiciaires auxquelles elle a droit et d’acheminer une copie de la présente au CSPJ, aux Commissions Justice du Parlement haïtien, aux Organisations Internationales  de défense des droits humains et aux Sections des droits de l’Homme  de l’OEA et de l’ONU.

Salutations distinguées.

Marie Danielle BERNADIN

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