L’Assemblée Nationale, une nouvelle fois reportée
Qu’est-ce qui bloque la tenue de l’Assemblée Nationale qui, une nouvelle fois s’est révélé, une tentative veine. Mais, ce n’est pas tout ! Plusieurs observateurs tentent à croire que le bloc dit majoritaire, récemment formé avec, entre autres, pour principal objectif, la défense des politiques gouvernementales, ne serait pas ce qu’il prétend être. Où était passé cette majorité ? C’est là, l’une des principales interrogations que des parlementaires qui participaient à l’émission « Haïti-Débat », ce lundi 29 Octobre 2012, ont tente de répondre.
L’Assemblée National qui devait se tenir ce lundi 29 Octobre 2012 a, une nouvelle fois été renvoyée à une date ultérieure pour manque de quorum. Certains parlementaires parlent de 57 députés et 11 sénateurs présents au moment de l’appel nomminal. Un chiffre qui allait être majoré un peu plus tard, soutiennent les députés Jean Tholbert Alexis et Abel Descolines. Où étaient passé les autres ?
Certains parlementaires qui faisaient le va-et-vient dans les parages de l’enceinte du parlement n’ont pas été comptés. D’autres, nous dit le député Abel Descolines étaient en voyage à l’étranger alors que, poursuit-il, quelques-uns étaient en cours de route. Plus tard, ajoute le député, appuyé par son collègue de la circonscription des Croix-des-Bouquets/Thomazeau, Jean Tholbert Alexis, le nombre des députés et sénateurs allait augmenter pour atteindre 72 députés et 15 sénateurs. Il faut dire que le sénateur du Nord, Moise Jean-Charles se faisait briller par son absence. Un comportement que reprouve le premier sénateur de l’Ouest, Steven Benoit.
En conséquence, les retardataires n’ont pas été inscrits sur la liste des présents. Une action dénoncée par des parlementaires qui continuent de promouvoir un bloc majoritaire qui, jusqu’ici, selon certains observateurs n’a pas encore fait ses preuves.
« Il n’est pas normal que des parlementaires payés par la nation pour faire un travail, puissent défiler comme des lâches devant leurs principales responsabilités » dit le défenseur du salaire Minimum. En outre, il affirme que les parlementaires devraient s’armer de courage pour défendre leur population devant certains manœuvres fait-il savoir, de l’exécutif. Il en a également profité pour annoncer une rencontre entre l’exécutif et des parlementaires au Palais National cet après-midi.