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Actualités - septembre 17, 2010

Messages du Secrétaire général de l’ONU à l’occasion de la journée Internationale de protection de la couche d’ozone

« Protéger la couche d’ozone : la gouvernance et le contrôle à leur plus haut niveau »

Cette année, la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone est l’occasion de mettre en lumière le rôle central d’une bonne gouvernance dans la réalisation des objectifs environnementaux. Pour qu’un accord relatif à la protection de l’environnement produise l’effet escompté, il faut qu’il s’inscrive dans un cadre général, qu’il fixe des objectifs clairs et que sa mise en œuvre soit progressive.

Les gouvernements, à mesure qu’ils gagnent en confiance, peuvent ensuite prendre appui sur les mesures initiales et fixer des objectifs plus ambitieux. Le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, universellement ratifié depuis l’année dernière, illustre parfaitement ce processus.

À l’origine, lorsque le Protocole a été signé en 1987, il n’était pas dans l’intention des gouvernements de procéder à l’élimination de telle ou telle substance appauvrissant la couche d’ozone. Et pourtant, grâce à un strict respect de ses dispositions aux niveaux national et international, les Parties au Protocole de Montréal ont réduit de plus de 98 % la production et la consommation de ces substances chimiques nocives.

En outre, les substances appauvrissant la couche d’ozone étant également des gaz à effet de serre, le Protocole contribue grandement à la lutte contre les changements climatiques. Il a déjà permis d’éviter des émissions de gaz à effet de serre représentant plus de 135 milliards de tonnes de dioxyde de carbone et continuera de jouer un rôle important.

Le Protocole de Montréal n’aurait jamais permis d’atteindre des résultats aussi remarquables si ses Parties n’avaient pas, à titre individuel et collectif, mis en place de solides mécanismes de gouvernance et de contrôle. Le Protocole est fondé sur l’équité.

En application du principe de la « responsabilité commune mais différenciée », il prévoit un délai de grâce pour celles de ses parties qui sont des pays en développement, un mécanisme de financement géré selon le principe d’une représentation équilibrée des pays en développement et des pays développés, une indemnisation pour les coûts associés à l’élimination des produits chimiques qui appauvrissent la couche d’ozone, le renforcement des capacités des bureaux nationaux s’occupant de l’ozone dans 147 pays en développement et la diffusion des technologies respectueuses de la couche d’ozone les plus avancées.

J’invite les Parties au Protocole de Montréal à continuer de s’inspirer de ce modèle et à étudier les synergies qui pourraient aider à relever d’autres défis environnementaux, en particulier celui des changements climatiques. Mettons à profit les outils de gouvernance prévus dans les traités relatifs à la couche d’ozone et aux changements climatiques pour réduire les risques environnementaux qui menacent le développement durable et le bien-être de l’humanité.

un.org

 

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