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Actualités - mai 7, 2010

Haïti/Politique : Préval et Minustah parlent le même langage

Le Président René Préval a rectifié jeudi que le projet de loi portant amendement de loi électorale 2009 ne viserait pas  la prorogation de son mandat.  Selon le chef de l’Etat cet amendement ne fait qu’harmoniser les mandats de tous les élus de 2006 et de 2007 suivant les prescrits constitutionnels.

« Que je reste au pouvoir jusqu’au 14 mai 2011, je serai toujours dans mon mandat, car et la constitution et la loi électorale disent que le président est élu pour 5 ans », a dit René Préval, lors d’une rencontre avec la presse.

Cependant, le chef de l’Etat haïtien a promis d’oeuvrer à l’organisation à temps des prochaines élections. Pour René Préval bien que la commission de l’Onu qui était venue étudier la faisabilité des élections affirme qu’elles sont  réalisables avant la fin de l’année mais cela n’est pas une garantie totale, voilà pourquoi il a proposé un amendement de la loi électorale.

« S’il y a un président élu avant le 7 février je lui passerai le maillet, dans le cas contraire je resterai au pouvoir pour attendre que cela soit fait », a indiqué le René Préval, précisant qu’il ne restera pas au pouvoir au delà de 14 mai 2011.

Réagissant à ce projet de l’exécutif haïtien, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti dit ne voir pas d’inconvénient à ce que René Préval laisse le pouvoir plus tard que le 7 février 2011.

Selon la constitution haïtienne, la durée du mandat présidentiel est de 5 ans, fait remarquer Georges Ola Davies, précisant que cette échéance arrivera à termes, dans le cas de René Préval, le 14 mai 2011.

Le porte-parole par intérim de la Minustah a toutefois souhaité que les élections puissent se tenir à temps afin, dit-il, qu’un président issu des urnes prenne les rênes du pays en février 2011.

Pour l’heure, le dossier est par devant la justice et l’unité de lutte contre la corruption pour les suites légales, a informé René Préval. Le chef de l’Etat en a profité pour contrattaquer  ceux-là, les chefs des partis politiques particulièrement, qui continuent de décrier le conseil électoral provisoire.

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