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Actualités - juillet 15, 2009

Haiti / Loi de Finances 2009-2010 : Le gouvernement se propose de consolider les investissements.

Ce mardi 14 juillet 2009, la Première Ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis a défendu le projet de loi de Finances 2009-2010 devant la commission de la Chambre des Députés.

Accompagnée du ministre des Finances, Daniel Dorsainvil, de la Planification, Jean-Max Bellerive, de Joseph Jasmin, Ministre chargé des Relations avec le Parlement, la Première Ministre a exposé les priorités de l’exercice qui sont en cohérence avec la Déclaration de politique générale, le DSNCRP et les engagements d’Haïti vis-à-vis de ses partenaires internationaux.

 Le renforcement de l’économie pour répondre à l’urgence de créer des emplois, de générer des revenus, de renforcer l’offre locale dans le domaine agricole et la sécurité alimentaire, le renforcement des acquis dans les domaines de la sécurité et de la justice, la construction des infrastructures de base, la réduction de la vulnérabilité des populations, l’amélioration de l’accès aux services: tels sont les grands axes de travail de l’équipe gouvernementale.

 Justifiant la constance des priorités gouvernementales d’une année sur l’autre, la Première Ministre a indiqué que les allocations prévues pour l’exercice 2009-2010 visent à consolider les investissements des années précédentes, les protéger, investir mieux et investir dans toute la chaîne des valeurs surtout en ce qui a trait à la production agricole.  

Reconnaissant que la croissance positive de 2.5% affichée par l’économie haïtienne pour cette année est due en partie au niveau de l’investissement public, le gouvernement fait le choix pour l’exercice 2009-2010 d’injecter l’argent public dans des investissements productifs qui attireront l’investissement privé, lui-même, créateur d’emplois.  

Ainsi le ministre de la planification a plaidé en faveur de certaines dépenses de fonctionnement, surtout celles, qui, allouées à l’entretien, auraient pour effet de réduire certains investissements. En effet, reconstruire une route coûte plus cher que son entretien régulier. 

Répondant à l’inquiétude exprimée par le Député Jean Marcel Lumérant, président de la commission Finances et Budget, sur la place accordée à la protection et à la réhabilitation de l’environnement, la Première Ministre a informé de la création du Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire (CIAT), en mars 2009. Le CIAT a pour mission de définir une politique claire de l’Aménagement du territoire qui prenne en compte les attentes, les contraintes, mais aussi les ressources des populations. 

 Les échanges entre le gouvernement et le parlement autour de cette loi de finances se poursuivront dans les jours qui viennent dans la perspective du vote dans le délai imparti par la Constitution.

 Soulignons que dans ses propos d’ouverture de la séance, le président de la Chambre des Députés, Levaillant Louis-Jeune, a salué le gouvernement pour avoir déposé le budget 2009-2010, à la date prévue par la Constitution, fait inédit jusque-là, a-t-il signalé.  

Les chiffres clefs du Budget 2009-2010  Budget de 88,9 milliards de gourdes

·         Ressources domestiques: 38,2 milliards de gourdes

·         Ressources externes : 50,6 milliards de gourdes

·         Financement interne : 2,2 milliards de gourdes

·         Appui budgétaire : 3,168 milliards de gourdes

·         Financement de projets : 47,4 milliards de gourdes

·         Dépenses courantes : 32 milliards de gourdes  Crédits alloués par secteur

 ·         Infrastructures : 22,6 milliards de gourdes

 ·         Justice et sécurité publique : 8,6 milliards de gourdes

·         Agriculture : 5,609 milliards de gourdes

 ·         Tourisme : 639 millions de gourdes

 ·         Éducation : 9,1 milliards de gourdes

 ·         Santé : 3,8 milliards de gourdes

·         Environnement : 639 millions de gourdes

·         Réduction de la vulnérabilité du territoire : 300 millions de gourdes

 ·         Développement local : 1,2 milliard de gourdes

·         Perception de recettes : 1,9 milliard de gourdes

·         Élections : 300 millions de gourdes

 

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