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Actualités - février 8, 2011

Hugo Chavez et les causes des malheurs d’Haïti

Le 16 janvier 2011, lors de son message annuel à la nation vénézuélienne, le président Hugo Chavez avait rendu hommage au peuple d’Haïti meurtri par tant de malheurs dont le plus grand reste le tremblement de terre de janvier 2010. Hugo Chavez avait également dénoncé comment l’impérialisme occidental s’est imposé à ce peuple porte-étendard de la liberté au 19e siècles en Amérique, et lumière de tous les autres peuples victime de l’esclavage, du racisme, de l’exploitation des puissances colonialistes à travers le monde.

 Haïti, Haïti, celle des jacobins Noirs,

Haïti, celle de Toussaint Louverture,

Haïti, celle de Pétion

Haïti d’où est arrivé Miranda avec un drapeau, celui-ci (celui du Venezuela) et un rêve de plusieurs années et un projet : La Révolution sud-américaine.

Haïti, celle de Bolivar

Haïti, celle des expéditions des Cayes,

Haïti, la sœur,

Haïti, douloureuse réalité.

Fidel Castro, comme toujours continue de lancer ses réflexions, ses idées, ses apports au monde dans lequel nous vivons. Et cet après-midi m’est parvenu – ce matin, plutôt – les réflexions de Fidel les plus récentes.

Fidel dit, permettez-moi de lire une partie de ces profondes réflexions de notre compagnon, camarade, commandant. Je lis :<< La tragédie émeut, en toute bonne foi, un grand nombre de personnes, spécialement de par son caractère naturel. Mais, très peu d’entre elles s’arrêtent et se posent la question : Pourquoi Haïti est un pays si pauvre ? Pourquoi sa population dépend presque à 50% des mandats (transferts) envoyés depuis l’extérieur par les familles. Pourquoi ne pas analyser également les réalités qui conduisent à la situation actuelles d’Haïti et ses énormes souffrances ?>>.

J’ajouterais que ce moment douloureux parait opportun pour réfléchir et aller au fonds des choses : Pourquoi Haïti est-elle si pauvre ? Pourquoi y a-t-il tant de misères ?

Je poursuis la lecture de Fidel :<< Le curieux, dans cette histoire, c’est que personne ne dit un mot pour rappeler qu’Haïti  a été  le premier pays dans lequel 400.000 Africains mis en esclavage et objets du trafic des Européens se sont soulevés contre 30.000 propriétaires blancs de plantation de canne à sucre et de café, accomplissant la première grande révolution sociale de notre hémisphère. Les pages d’une indépassable gloire ont été écrites là-bas.

Le plus éminent  général de Napoléon  a été vaincu là-bas.

Haïti est le produit net du colonialisme.

Haïti est le produit net du colonialisme et de l’impérialisme de plus d’un siècle d’emploi de ses ressources humaines dans les travaux les plus durs, des interventions militaires et d’extraction de ses richesses.

Cet oubli historique n’est pas si grave devant la réalité qu’Haïti constitue une honte pour notre époque, dans un monde  où prévalent l’exploitation et le pillage de l’immense majorité des habitants de la planète.

Ensuite Fidel Castro continue dans ses réflexions et en lançant des rayons de lumière pour cet instant que vit l’humanité.

Mais, c’est donc par là que nous commençons : << Haïti est un produit net du colonialisme ! Haïti est un produit net de l’impérialisme ! Tant que ne s’achèvera pas l’impérialisme, tant que ne s’achèvera pas l’impérialisme, et je vais plus loin, tant que ne s’achèvera pas le capitalisme, nous aurons des situations et des peuples vivant la douloureuse situation que vit Haïti>>.

Je vous confesse mon expérience personnelle, lorsqu’il y a plusieurs années, pour la première fois, nous avons visité Haïti. Je vous le confesse, j’ai eu envie de me mettre à pleurer. Et un de mes compagnons, là, avec ce peuple dans la rue, une allégresse, un espoir, une magie une misère, et je me rappelle d’une phrase qui m’est sortie de l’âme. J’ai dit à mon compagnon le plus proche, à la descente d’une camionnette – nous voulons marcher un moment et nous avons fini par courir dans une rue -, je lui ai dit :<< regarde, compagnon, les portes de l’enfer sont habitées par des anges noirs>>.

Car c’est un peuple plein de cela : C’est un peuple angélique.

Je ratifie ce qu’adit la présidente Cilia Flores: Tout notre engagement, de notre peuple, de tout le peuple vénézuélien avec le peuple d’Haïti, de la révolution bolivarienne avec le peuple d’Haïti, avec sa douleur, avec sa tragédie, avec son espoir.

 

 

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