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Actualités - avril 8, 2010

Haïti : La loi d’urgence sera-t-elle prorogée pour les 18 prochains mois ?

Les députés haïtiens se réuniront en assemblée ce jeudi en vue de statuer sur le renouvellement de la loi sur l’état d’urgence du 8 septembre 2009 avec des modifications pour les 18 prochains mois. Avant cette séance, des dirigeants politiques, membres de secteurs organisés et certains parlementaires se sont montrés très critiques vis-à-vis de cette demande de l’exécutif. La loi d’urgence va-t-elle être renouvelée ?

Le sénateur Andris Riché dit entrevoir dans le projet de loi modifiant la loi d’urgence de 2008 envoyé au parlement une démarche de l’exécutif visant à continuer à agir comme bon lui semble.

 Andris Riché s’est tout aussi montré très critique vis-à-vis de la commission intérimaire pour la reconstruction du pays.

Reconnaissant tout de même l’incapacité du gouvernement haïtien à bien gérer l’aide provenant de l’international pour le relèvement et le développement du pays, le sénateur Riché croit que l’urgence est de réunir toute les forces vives de la nation pour réfléchir sur la nouvelle orientation à donner au pays.

Le député Frantz Robert Mondé déclare n’être pas prêt à valider la prorogation de la loi d’urgence sollicitée par l’exécutif, arguant avoir constaté certaines anomalies dans le texte modificatif.

Le député Steven Benoit, à l’avant-garde, est train de mobiliser un ensemble des pairs afin de rejeter la demande de l’executif.

Le parlementaire va jusqu’à déclarer l’irrecevabilité du texte avant d’inviter ses pairs à se rejoindre dans sa position.

Contrairement à la chambre des députés, au niveau du sénat la demande est plus ou moins favorable à la prorogation de la loi.  Plusieurs autres sénateurs notamment proches du pouvoir en place s’apprêtent à emboiter le pas.  

« Vu la situation actuelle du pays, je suis prêt à approuver la modification de la loi  d’urgence », a déclaré le premier sénateur de l’Ouest.

John Joseph Joël affirme avoir nourri dans un premier temps l’idée d’agir dans le sens contraire, mais de peur que la communauté internationale ne décaisse pas les fonds promis il a dû se repositionner.

Le sénateur n’a toutefois pas mis de coté le contrôle que le parlement doit toujours exercer sur les actions du gouvernement dans le cadre des dépenses qui vont être effectuées.

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