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Actualités - avril 9, 2010

Haïti : Le projet de loi modifiant la loi sur l’état d’urgence franchit une étape au parlement

L’assemblée des députés a voté jeudi vers les 17 heures locales le projet de loi modifiant la loi d’urgence du 9 septembre 2008, avec de faibles modifications notamment dans l’article 14 créant la commission intérimaire, à l’issue d’une séance qui a duré environ trois heures d’horloge.

Apres les débats houleux, 43 députés ont ratifié le projet de loi du président René Préval. Suivant les modifications apportées par la commission de députés qui était chargée d’analyser le document, le mandat de la commission ne peut excéder les 18 mois ni être renouvelé.

Six (6) députés dont Steven Benoit, Jean David Génesté, Pierre Féquière Julien, Arsène Dieujuste et Ronald Larèche ont voté contre alors que trois (3) se sont abstenus.

Peu avant le début de la séance à la chambre basse, des dizaines de citoyens proches de divers partis politiques et d’organisations de la société civile ont manifesté devant le siège provisoire du parlement situé à l’académie de police à Frères, un quartier limitrophe Pétionville à l’est de la capitale, en vue d’exhorter les parlementaires à rejeter le projet de loi du président René Préval.

Le document tel qu’il a été voté par la chambre basse devra être soumis incessamment au bureau du sénat de la république. Bien que le pouvoir en place détienne la majorité au sénat le document pourrait y rencontrer certaines difficultés quant à sa ratification par rapport à la tendance qui se développe.

Jeudi, le premier ministre haïtien Jean Max Bellerive a appelé les parlementaires à jouer leur partition dans la formation d’une agence pour la commission qui doit commencer par la creation de la commission intérimaire.

M. Bellerive soutient que cette commission formée d’Haïtiens et d’étrangers à part égale ne va pas affaiblir l’état haïtien comme d’aucuns veulent le faire comprendre.

« Il s’agit d’une structure de transparence et cela n’a rien à voire avec une mise sous tutelle du pays», a rétorqué le chef du gouvernement haïtien soulignant que cette formule (la commission mixte composée d’étrangers et de dirigeants locaux) a été déjà expérimentée dans plusieurs pays et a donné des résultats.

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