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Actualités - août 17, 2012

Processus électoral dans l’impasse : J. Lambert prend la défense de l’exécutif

joe_lambetLa mise en place du conseil électoral permanent continue de soulever des réactions. Intervenant à l’émission Haïti Débat, ce jeudi 16 aout 2012, le sénateur de la 48ème législature, Joseph Lambert n’a pas mâché  ses mots pour justifier les dernières décisions prise par l’exécutif. La question du CSPJ, du Conseil électoral Permanent, entre autres, ont été également  abordées.

 

La décision de mettre en place le Conseil Electoral Permanent s’inscrit, selon l’élu du sud-est, dans une démarche légale suivant les prescrits de la constitution amendée. Il s’avoue du même coup satisfait de l’avancement serein de l’exécutif dans la mise en place du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire qui, selon lui, complète la cour de cassation.

Normalement, la constitution amendée prévoit neuf (9) membres pour le conseil électoral permanent. Or, il n’y a que six membres présent dans ce conseil, dont trois(3) représentants de l’exécutif et les trois autres représentants du conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Alors que le parlement peine à designer ses membres au sein de cette institution en pleine gestation.

L’absence de ces trois membres selon le sénateur Lambert ne peut empêcher le fonctionnement du CEP. Pour se justifier, il fait référence au parlement qui, à plusieurs reprises fonctionnait avec un manque d’effectif attendant l’arrivée des autres membres en ballotage. L’absence de ses trois membres participe dans le cadre d’une stratégie de certains parlementaires et d’autorités dans le pays qui veulent persister dans la logique du Conseil électoral Provisoire, qui a pris fin avec le dernier conseil dirigé  par Gaillot Dorsainvil. Ces parlementaires, poursuit-il, ne veulent pas le Conseil Electoral Permanent.

A propos du CSPJ

L’animal politique de la 48ème législature, affirme que c’est un manque de respect de croire que l’exécutif manipule le CSPJ. L’exécutif, selon lui, ne peut et n’a pas le droit de s’ingérer  dans les affaires internes du Conseil Superieur du Pouvoir Judiciaire(CSPJ).

Concernant la crédibilité des membres du CSPJ, le sénateur déclare qu’il n’y a plus de souci autour du choix des trois représentants du CSPJ après que cinq membres de ce conseil aient publiquement appuyé le choix de ces trois personnalités  dûment muni  d’une copie du procès verbal justifiant leur choix.

La recherche de compromis, de consensus représente des étapes importantes pour la crédibilisation du processus pourvu que cela se fasse dans le strict respect de la constitution conclut l’ancien élu et très probablement candidat à sa réélection dans le département du sud-est.

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