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Actualités - janvier 2, 2018

Jovenel Moise : « Qu’avons-nous fait de l’héritage de nos ancêtres ? »

Lundi 1er janvier 2018, le Président Jovenel Moïse, accompagné de son épouse Martine et du Premier Ministre, Jack Guy Lafontant, a commémoré aux Gonaïves, les 214 ans de l’indépendance d’Haïti en présence de nombreuses autorités de l’État, ministres, directeurs généraux et parlementaires, les Présidents de l’Assemblée nationale et de la Chambre basse, respectivement les honorables Youri Latortue et Cholzer Chancy, le Président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Me Jules Cantave, le Commandant en Chef intérimaire des Forces Armées d’Haïti, Jodel Lesage ; du Directeur Général de la Police National d’Haïti Michel-Ange Gédéon ; des représentants de la Société civile, du Clergé et de différentes missions diplomatiques et consulaires en Haïti, notamment le Nonce apostolique, l’Archevêque Eugène Martin Nugent.

La cérémonie de commémoration a été organisée en quatre grands moments : le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied des monuments sur la Place d’armes des Gonaïves, le Te Deum à la Cathédrale du Souvenir, le défilé traditionnel en l’honneur des Héros de l’indépendance , composée des Forces Armées d’Haïti (FADH), des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH), de la fanfare nationale et enfin le grand rassemblement patriotique où sont intervenus à la tribune plusieurs personnalités avant le discours du Président Jovenel Moïse.




Dans son discours de circonstance, le chef de l’Etat demande à la nation toute entière de se questionner sur l’exploit des ancêtres. « Est-ce que nous avons pris conscience d’où sommes-nous et d’où nous voulons aller ? […] Les enfants de 1804 de doivent pas avoir peur de la vérité. Je le dit en vérité, où la Nation se trouve aujourd’hui elle ne peut pas y rester, où nous sommes aujourd’hui ne nous ressemble pas, ce n’est pas notre place, où nous sommes ce n’est pas cela que Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines, Henry Christophe, Alexandre Pétion, Capois LaMort, Capois… voulaient pour le pays, ce n’est pas pour cela qu’ils ont sacrifié leur tête », nous citons Jovenel Moise.

« Notre ennemi aujourd’hui c’est nous même, il est parmi nous, il est dans nos cœur, c’est parce que souvent nous ne voulons pas respecter les règles du jeu, c’est parce que souvent nous ne voulons pas respecter nos frères et sœurs à nos côtés, c’est parce que souvent nous ne voulons pas respecter comment l’autre pense, c’est parce que souvent nous ne voulons pas respecter la loi. L’héritage est menacé, qu’avons décidé de faire du pays ? Sommes-nous prêts à relever les nouveaux défis ? Sommes-nous déterminés à faire émerger notre pays, émerger l’économie de notre pays ? […] » a-t-il renchéri.

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