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Actualités - juin 29, 2016

Séance en continuation : des parlementaires réclament des postes ministériels…

Et finalement c’est  tout pour rien. Députés et sénateurs se sont quittés dos à dos lors de la séance  du mardi à mercredi.  Réunis en assemblée nationale, ils ont passé toute la nuit à conduire  des négociations en vue de s’entendre sur une feuille de route déterminant les nouvelles prérogatives du président de la république et portant aussi sur l’avenir politique du pays après le mandat du président provisoire.




Après un huis clos et deux suspensions de séance, une commission bicamérale a été mise sur pied en vue de travailler sur un accord de sortie de crise. Mais au cours de cette séance de travail ils ne sont pas parvenus à s’entendre sur le contenu du document.

Certains veulent souhaiter le maintien du président Privert au pouvoir alors que d’autres y sont totalement opposés. Les opposants ont également réclamé le partage de quatre ministères du gouvernement ce que les pro-Privert rejettent en bloc.  En revanche des sénateurs dont Youri Latortue, Carl Murat Cantave, Onondieu Louis et Edwin Daniel Zenny ont choisi de ne plus revenir dans l’assemblée ce qui oblige le président de l’assemblée nationale à mettre la séance en continuation.




Pour Jean Baptiste Bien-Aimé, la décision des parlementaires d’infirmer le quorum traduit une sorte de lâcheté car la majorité était prête à se prononcer en faveur d’une prorogation du président Privert au pouvoir. La réclamation de quatre nouveaux ministères et l’exigence d’un nouveau conseil Electoral Provisoire montrent à quel point que ces derniers constituent un élément de blocage face au dégèle de la situation, nous dit le sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé.

Il faut signaler que tout le monde est étonné de voir que le président du bloc minoritaire du sénat adopte une position centriste face à la tendance qui se dégageait dans l’assemblée. D’ailleurs Jacques Sauveur Jean n’a pas choisi de quitter la séance à l’instar de ses collègues parlementaires. Selon lui ce qui se passe actuellement au parlement n’a rien à voir à l’intérêt des plus vulnérables. Il appelle à une prise de conscience en vue de faire avancer les choses.

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