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Actualités - janvier 6, 2016

Haïti – Elections : le G-8 exige la démission du CEP

Rapport de la Commission d’Evaluation Electorale Présidentielle : le G-8 exige la démission du CEP et la mise en place d’un Gouvernement Provisoire chargé de prendre toutes les dispositions en vue de boucler le processus dans la transparence.

Nous, signataires de la présente, candidats à la Présidence engagés dans le processus électoral devant conduire à l’installation du nouveau Président élu le 7 février 2016, communément appelés Groupe des 8 (G-8) :

Prenons acte, sans surprise, de la publication du rapport de la Commission d’évaluation formée unilatéralement par l’Exécutif avec des sympathisants du pouvoir et des personnages liés à la cause de l’international.

Le G-8 note que les travaux réalisés au Centre de Tabulation (CTV) par des techniciens engagés par la Commission confirment de manière éclatante et irréfragable que le 25 octobre à été une opération de fraudes massives, de bourrage d’urnes et d’irrégularités graves. Deux chiffres cités par le rapport confortent cette position :

  • 57 % des procès-verbaux analysés par la Commission et comptabilisés dans les résultats publiés par le CEP sont orphelins des signatures ou empreintes digitales des électeurs en violation des dispositions irritantes du décret é
  • 47 % des numéros des cartes d’identification nationale (CIN) portés sur les listes d’émargement des procès-verbaux comptabilisés dans les résultats publiés par le CEP sont faux.

Le G-8 relève que les politiciens de la Commission présidentielle, trop dépendants de l’Exécutif et de l’international, n’ont pas eu le courage de déduire des conclusions liées à ce constat en guise de recommandations. Ils ont préféré cialis faire preuve d’imagination fertile pour voler au secours de l’Exécutif rendant nulles et de nullité radicale « leurs » recommandations pour motifs erronés. Qui sont les bénéficiaires des cas de fraudes constatés ? Qui sont les fraudeurs ? Quel est impact des cas de fraudes sur la validité du scrutin ? La Commission n’a répondu à aucune de ces interrogations pour lesquelles elle a ete créée.

Le G-8 note que la Commission est incapable d’identifier les candidats qui sont qualifiés pour le second tour et d’indiquer les scores obtenus par chaque candidat impliqué dans la course. La lâcheté des membres de ladite Commission rend donc impossible ? Dans de telles conditions ? La poursuite du processus électoral.

Le G-8 prend acte du fait que même la Commission présidentielle juge non crédible le CEP dont certains membres devront être mis à la disposition de la justice pour corruption et en fait du remaniement du CEP et d’un dialogue politique des préalables obligatoires à la poursuite du processus électoral. La Commission a aussi recommandé une réévaluation des décisions lucratives, donc scandaleuses, des BCED et du BCEN avant la publication des résultats définitifs des législatives. Il y a lieu de rappeler ici qu’il est impossible ? Par la faute du CEP et du pouvoir exécutif ? De respecter les dates constitutionnelles pour la mise en place du nouveau parlement et la passation du pouvoir le 7 février prochain.

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