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Actualités - janvier 22, 2025

DOSSIER UNIBANK Rareté du dollar : La justice rejette les accusations de Me Caleb Jean-Baptiste.

la UNIBANK a fermé unilatéralement les comptes de son ancien client

Le conflit opposant Me Caleb Jean-Bsaptiste, ancien client de la UNIBANK et la UNIBANK se termine par une décision favorable à la banque de Carl Brown.

On se rappelle qu’a la fin de l’année qui vient de s’écouler un conflit éclata entre la UNIBANK S A et un de ses anciens clients ,Me Caleb Jean-Bpatiste en raison de la rareté du numéraire en devises étrangères constatée au niveau de la banque..

Les banques commerciales à Port-au-Prince, pas seulement la UNIBANK, incapables de servir leur clientèle souhaitant avoir du cash en dollars leur offre des moyens alternatifs de paiement ( chèques de direction, chèques tirés sur l’étranger, virement bancaires, cash en monnaie locale). Ce que Me Caleb Jean-Baptiste avait contesté avec fracas criant aux violations de la loi par la banque et ses principaux dirigeants. L’homme de loi rêvait de faire emprisonner les membres des conseils d’administration de la UNIBANK, LA UNICARTE ET VISA. CARD..

En réaction la UNIBANK a fermé unilatéralement les comptes de son ancien client. L’affaire a fait grand bruit dans la presse et sur les réseaux sociaux.

Le 6 décembre 2024, Me Caleb Jean-Baptiste adressa une plainte au juge d’instruction du Tribunal de première Instance de Port-au-Prince à l’encontre de la UNIBANK SA, la UNICARTE S.A, la Visa Card, l’ancien et le nouveau président de la banque ainsi que les membres du conseil d’administration de la banque, les sieurs Franck Hemcke, Adrien Castera, Edouard Baussan, Lyonel Dartiguenave, Jean Pierre Blanchard, Camille Jean Millet, Max Chauvet, Carl Braun, Patrick Cleophat et Bertranrd Buteau, pour, a-t-il dit, des faits d’abus de confiance, de corruption, d’escroquerie, d’enrichissement illicite, de blanchiment des avoirs et d’association de malfaiteurs.

Les avocats de la banque ont soutenu, notamment sur scoop FM, par la voie de Me Samuel Madistin, qu’il n’y a pas de « case ». Et que la plainte de l’ancien client de la banque est chimérique, qu’elle relève d’un manque de connaissance juridique, d’une absence de maitrise des procédures juridiques et qu’elle est sans issue.

Le 3 janvier 2024, le commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me Lionel Constant Bourgouin à qui la plainte a été communiquée, a adressé au juge d’instruction, un réquisitoire de NON-INFORMER arguant que les faits articulés dans la plaine et les pièces qui y sont annexées n’ont aucun caractère pénal et ne peuvent donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire.

L’ancien commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince transféré depuis à Jacmel, Me Lionel Constant Bourgoin, se basant sur les dispositions des articles 43, 48, 50 et 57 du code d’instruction criminelle et 97 du décret du 22 août 1995 relatif à l’organisation judiciaire a attiré l’attention du Magistrat instructeur sur le fait que les faits articulés dans la plainte de Me Caleb Jean-Baptiste contre les administrateurs de ces institutions financières « ne peuvent recevoir les qualifications d’escroquerie, d’abus de confiance, blanchiment des avoirs, de corruption, d’enrichissement illicite et d’association de malfaiteurs ?

Accueillant favorablement le réquisitoire du Parquet de Port-au-Prince, le juge d’instruction saisi du dossier, le Magistrat Mathieu Chanlatte, rendit le 13 janvier 2025 une ordonnance de REFUS D’INFORMER avec le dispositif suivant : « PAR CES MOTIFS, le juge instructeur, sur la réquisition conforme. Du commissaire. Du Gouvernement dit et déclare irrégulière la saisine du cabinet d’instruction au regard des faits articulés dans la plainte de Me Caleb Jean-Baptiste contre la UNIBANK, la UNICARTE, la Visa Card et les sieurs Franck Hemcke, Adrien Castera, Edouard Baussan, Lyonel Dartiguenave, Jean Pierre Blanchard, Camille Jean Millet, Max Chauvet, Carl Braun, Patrick Cleophat et Bertranrd Buteau, membres des conseils d’administration de ces institutions financières. Par conséquent dit et déclare qu’il n’y a pas lieu à informer contre eux de ces chefs, ce, pour absence d’infraction…».

Me Samuel Madistin, un des avocats de la banque, contacté par Scop FM, conseille à l’ancien client de la UNIBANK d’ouvrir sa propre banque s’il refuse de se conformer aux règles régissant le fonctionnement des banques commerciales en Hait. Tout client qui ne respecte pas les normes bancaires établies en Haïti sera banni du système bancaire purement et simplement prévient l’homme de loi.

Interrogé sur la possibilité pour l’ancien client de la banque de reprendre ses activités avec la banque en se conforment aux règles établies, Me Samuel Madistin se montre catégorique : il n’y aura pas de deuxième chance pour ce client récalcitrant. La justice n’est pas un qui perd gagne.

Me Samuel Madistin invite la population à la prudence pour ne pas faire le jeu des démagogues et des populistes : la crise du dollar prendra fin avec la résolution de la crise politique et sécuritaire auxquelles le pays fait face. Aucune réaction démagogique ou populiste ne pourra résoudre une crise aussi sérieuse conclut l’homme de loi.

Scoop

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